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Biographie de Galdhros Domptecime

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Message par Galdhros Jeu 7 Sep - 1:44

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« Tu peux choisir d’ignorer le monde, mais le monde, lui, ne t’ignore pas … »


Ici commence l’histoire de Galdhros Domptecime (Tur Aicasse) aux cheveux d’or, chasseur elfe né à Gondolin durant le Ier Âge. Je rends hommage dans les premières lignes de ce récit à la glorieuse cité du Roc Caché fondée par Turgon, éclat de beauté et de légende qui fut le reflet de l’apogée de la puissance des elfes au temps où le Beleriand défiait encore les flots … Rien ni personne n’aurait pu prédire ce qu’il adviendrait de cette somptueuse cité, bénie par la blanche lumière des étoiles (silme), dont l’histoire a été forgée et scellée par le Destin ...
La flamme qui animait la puissance de Gondolin était telle qu’elle faisait trembler le Seigneur Noir, terré au plus profond d’Angband.
Pour tous mes frères Noldor tombés au combat ou dans l’impuissance de se défendre, pour ceux ayant fuis pour leur vie et pour ceux dont le nom résonne encore dans les mémoires de chacun, j’honore leur courage et loue le sang versé pour la défense de Gondolin ; et particulièrement Fingolion, mon père, tombé au combat alors qu’il défendait coûte que coûte la salle des reliques qu’il avait pour mission de protéger. Je témoigne aussi une pensée à Glorfindel, guerrier légendaire qui défia et tua le balrog. Tous les elfes connaissent cet épopée, elle fait partie des exploits les plus célèbres et les plus glorieux de l’histoire de notre race.


Mae Govannen,
Je nais en l’an 397 du Ier Âge sous le nom de Galdhros, fils de Fingolion et de Magdariel. J’ai grandis sous la protection et la bienveillance des étoiles et des montagnes durant de nombreuses années. Ma première grande passion a toujours été l’Histoire, l’étude des événements passés qui ont forgés le monde tel que nous le connaissons. C’est ce qui à mes yeux comptaient le plus pour moi durant mes jeunes années (« jeunes années » étant une expression très relative dans la vie d’un elfe) car c’était source de savoir et de prestige que d’être érudit. J’étais probablement celui de ma génération qui passait le plus de temps à la grande bibliothèque de Gondolin. J’avais sans cesse en tête l’idée d’enrichir toujours plus mes connaissances. Là-bas je pouvais y consulter et lire des livres passionnants sur tout un tas de choses dans une atmosphère studieuse et d’harmonie. Mais je compris plus tard qu’il manquait beaucoup de contenu dans tous ces livres, qu’ils ne parlaient que d’une petite partie du monde qui nous entourait. Car j’appris comment avait été fondée ma cité, c’est-à-dire dans le plus grand secret, à l’abri des regards hostiles, menace pour l’avenir des elfes Noldor. La réalité, c’est que le monde était bien plus vaste, qu’au delà des Echoriath et des Sept Portes s’étendait le Beleriand, terre façonnée et habitée par différents peuples : les elfes (d’autres que nous car nous n’étions pas les seuls), les nains (espèce de petite taille dont les représentants sont gros comme des tonneaux avec une sorte de chevelure qui leur pend au menton … je m’en faisais une représentation des plus bizarres et des plus drôles tellement leur description m’intriguait) qui par la suite m’apparurent comme l’opposition totale de l’elfe à tous les niveaux : pour anecdote, ma première rencontre avec eux me conforta dans mon idée à peu de choses près, je leur trouvais une allure grossière, et depuis je me procure toujours un malin plaisir à les nommer « les tonneaux sur pattes ». Il y avait enfin les hommes (grands comme nous mais mortels et semblait-il plus faibles d’esprit).
Tout cela, je l’appris de la bouche d’un des proches amis de mon père : Dumblerod était son nom et c’était un des plus grands érudits de Gondolin, ami de Turgon notre roi, un des rares à connaître la vérité sur ce qui s’étend au-delà des Montagnes. Mon père connaissait bien aussi le roi, cela lui offrait une place d’honneur à partager certains secrets qu’abritait notre cité.
C’est Dumblerod qui me permit, dans la plus grande discrétion, d’accéder aux archives royales qui contenaient le savoir tant convoité par ma curiosité. Mais ce que je découvris au fur et à mesure que je lisais devint pour moi un fardeau très lourd à porter, car cela ne me donnait qu’une seule et unique envie : partir à la découverte de ces contrées et de ces autres peuples qu’abrite le Beleriand, voyager, croquer le monde à pleines dents comme jamais. Jamais ! Ce fut le mot que j’entendis plusieurs fois avec tristesse lorsque j’exprimais ce désir de partir loin du Roc Caché. J’avais besoin d’assouvir ma soif d’aventure … car il est bien de préciser que ce n’est pas nouveau que je suis aventurier dans l’âme. Enfant, avec mes amis, j’explorais tout et n’importe quoi à n’importe quelle heure, ce qui d’ailleurs avait tendance à rendre fous mes parents. Que de souvenirs ! Une époque d’insouciance et de bêtises. Un jour nous avions lancé des fruits pourris depuis un toit. Nos projectiles avaient atterris dans la tête d’un haut commandant de l’armée. Je crois que mon père avait eu toutes les peines du monde à apaiser la situation. Haha ! Mais passons !
On me fit bien comprendre que personne n’était autorisé à sortir de Gondolin, pour préserver sa sérénité et notre sécurité. Telle était la loi qui régnait plus que tout autre dans ma cité natale … jusqu’à sa chute en 510. Les armées d’Angband déferlèrent sur nous comme un dragon déchaîne son feu sur ses victimes sans défense (uruloce). Je pu fuir avec d’autres dont ma mère et quelques amis, mais peu eurent cette chance. C’est triste à dire, mais ce jour-là fut celui d’un nouveau départ, celui que j’attendais depuis des décennies : quitter le Roc Caché pour partir à la découverte du monde. Je pris ceci comme un signe du destin.
J’ai parcouru les terres que j’avais à maintes reprises imaginé, avec tout ce qu’elles avaient à m’offrir. Je grimpais et dévalais les montagnes, je déferlais sur les plaines avec la fougue d’un jeune guerrier et traversais les forêts pleines de vie et de mystères … Mon chemin me mena à Eglarest et Brithombar sur la côte Ouest, jusqu’aux frontières de l’Est à Thargelion en passant par Nargothrond, Doriath et Ossiriand. Les cités que je visitais n’égalaient selon moi pas Gondolin en matière de beauté, mais chacune possédait quelque chose de particulier qui me plu de retenir : en effet, je fus fasciné par les richesses sans limites du royaume de Thingol ainsi que les panoplies d’armures que portaient les soldats de Finrod, avec leurs cuirasses étincelantes. J’appris à reconnaître les Noldor des Sindar, des Quenya et Teleri. Notre race avait une riche histoire façonnée et redessinée. Il y avait donc différents types d’elfes, pourquoi pas après tout … On dit que les voyages forment la jeunesse, je ne peux que le confirmer. Tout cela m’amène à dire qu’en parcourant le Beleriand, je me découvris une profonde passion pour un art guerrier : le tir à l’arc. À ma passion intellectuelle venait s’ajouter une passion guerrière, physique. C’est en voyant les archers de Doriath, je crois bien, que je ressentis dans mon coeur l’ardent désir de tenir et manipuler un de ces objets arqué dont les deux extrémités sont reliées par une corde tendue. Une envie folle de maîtriser une arme qui met à rude épreuve la précision de celui ou celle qui la tient. Je ne me l’explique pas trop, mais je sentais au plus profond de moi que je devais devenir un archer. D’exception ? Ca je ne le savais pas encore ; seul l’avenir le dirait. Jadis, j’en avais déjà vu bien entendu ; Gondolin regorgeait de guerriers aux multiples talents et les archers étaient nombreux. Mais à cette époque, seule l’Histoire comptait, la guerre, pour ce qu’elle valait chez nous, n’avait pas sa place dans mon esprit.
Je m’entraînais avec les archers de Thingol et les elfes des forêts (notamment ceux d’Ossiriand avec qui je perfectionna la technique du camouflage), et je devins un archer très habile formé pour toucher ma cible en plein coeur du premier coup. Surgis de l’ombre, je ne laisse aucune chance à qui que se soit. Redoutable ! Soyez assurez que ces imbéciles d’orques ont de quoi se p….. dessus quand ils croisent ma route. Quoique si je visais là où il ne faut pas ils ne pourraient même plus se p….. dessus. Ces immondes créatures ne méritent pas qu’on les épargne de quelque manière que se soit. Et oui, avec moi, ceux qui sèment le vent récoltent bien plus que la tempête, ils récoltent l’apocalypse. Je suis donc devenu un chasseur, je traque, je piste, je vise et je tire, un guerrier de l’ombre au service de la lumière …
Si vous me le permettez, j’aimerai partager avec vous mon sentiment sur l’arc. Je suis sûr que ça en vaut le détour :
L’arc est une arme, mais avant tout un objet d’une grande noblesse incarnant la classe, la vitesse, l’élégance et la légèreté. Comme tout autre arme, il prend vie dans les mains d’un artisan qui le crée selon sa volonté. Il lui donne une âme en le personnalisant, mais c’est vraiment au moment où l’arc rencontre son maître qu’il devient plus qu’un simple arc. Depuis que j’ai tenu mon premier arc dans ma main, j’ai, à chaque fois, au moment de tendre mon bras pour tirer la corde, ce puissant sentiment qui vous donne la sensation de ne faire qu’un avec lui. C’est un moment incroyable quand on prend le temps de le savourer. J’espère ne pas être le seul à vivre cela. Chaque arc est unique, c’est pourquoi j’ai toujours baptisé les miens. C’est comme un compagnon qui vous tient fidèlement compagnie dans vos aventures.
En parlant de compagnons, j’en ai eu à mes côtés depuis que je suis parti de Gondolin. Elfes, humains, animaux (aigles, cerfs, oiseaux, chevaux), nains aussi … pas plus d’une fois ou deux je vous le promets. Je me permettrai même de dire que chaque partie de la nature qui m’a entouré a été comme un compagnon de voyage ; notamment les arbres qui m’inspirent calme et sagesse. Les Ents de Fangorn sont d’ailleurs les derniers représentants de cette forme de vie aux allures primitives fascinantes et légendaires.
Le temps passa jusqu’à ce que le Beleriand sombre au fond de la Grande Mer. La séparation entre Valinor et ce qui restait des terres à l'Est fut comme une fracture entre deux continents. Les ravages du temps et de la guerre font partis de la volonté des Puissants qui siègent dans le Cercle du Destin, et ce fut leur façon d’exprimer aux peuples encore debout qu’il était l’heure de tourner la page. Ainsi se termina le Ier Âge et le Beleriand disparut a jamais. Je devins un témoin vivant de l’Histoire du Beleriand, tel était mon devoir d’historien, celui de faire en sorte que les souvenirs restent à jamais gravés dans les mémoires. Ce n’était pas évident à accepter, je ne savais comment procéder ; les traces écrites sont efficaces mais tombent souvent dans l’oubli si on ne les lit pas … restait la parole. Conter des histoires ou bien transmettre mon savoir en chantant. Je mis finalement ce problème de côté. Je savais qu’un jour le temps viendrait où j’écrirais un livre là-dessus. En attendant, rien ne m’empêchait de raconter de temps en temps quelque récit du passé.
Je revins, par la force des choses, sur les terres d’Ossiriand encore existantes, aujourd’hui mieux connues sont le nom de Lindon. L’Est s’ouvrait alors à moi, et je puis vous assurer que j’appréhendais d’errer dans cette partie du monde qui m’était inconnue. Je veux bien sûr parler de ce qui s’étend au-delà de l’Ered Luin : la Terre du Milieu. Comment dire ? Ce sentiment d’affronter l’inconnu avec ses dangers et ses secrets, mêlé à de l’excitation sans aucun doute due à ma curiosité. J’ai beaucoup aimé l’Ered Luin depuis que je l’ai vraiment découvert, entre ses montagnes enneigées et sa verdure sauvage. J’ai séjourné longtemps à Duillond et Celondim, vestiges absolument magnifiques témoignant de la beauté artistique des cités elfiques. Elles formaient, et c’est toujours le cas, un véritable petit havre de paix et de tranquillité, faites pour les elfes comme moi qui avaient besoin de se poser après l’exil enduré. Je vous conseille d’y passer de temps à autre, vous y serez bien pour vous balader, vous ressourcer, et, pourquoi pas … rêver. Moi j’aime rêver et je rêve tout le temps quand je vais là-bas. Le regard défiant le ciel, je me donne force et courage pour réaliser ce que je rêve d’accomplir. J’ai rencontré de véritables amis à Duillond et Celondim dont de grands érudits, des hauts-elfes de l’Ouest dont l’âme a aussi été secoué par la disparition de leur terre. Ensemble, nous nous sommes mutuellement encouragé pour nous dire que nous avions une nouvelle terre pour tout reconstruire : la Terre du Milieu, et que nous avions les cartes en main pour rebâtir un monde qui ne subirait pas les mêmes erreurs que par le passé. Le défi était certes dur, mais réalisable, nous en étions plus que persuadés. Historien dans l’âme et ce jusqu’à mon dernier souffle s’il devait arriver, j’éprouvai toutefois le besoin de repartir à l’aventure et de tendre à nouveau mon arc. Au fond de moi bouillonnait cette rage de tuer de l’orque. Ils étaient à mes yeux responsables de nombreux carnages inutiles et avaient toujours fait le sale boulot pour Morgoth. Quand je me déchaîne, mon regard devient ardent comme la braise (yula comme on dit chez nous) et je fais un massacre. Je fis temporairement mes adieux à mes frères et sœurs de Falathlorn pour poursuivre ma route. Je ne vous raconterai pas tout ce que j’ai vu et vécu, mais celle-ci me mena entre autre à combattre pour l’Eregion lors de ces grandes années, puis plus tard aux côtés des rôdeurs du Nord. Une expérience qui me permet aujourd’hui d’affirmer qu’il existe un courage sans limite dans le coeur des hommes guidés par la lumière.

Il fut un temps où je servis dans la Compagnie des Ombres à Lasgalen. Thranduil, roi des elfes sylvains, avait mit en place une diversité de Compagnies aux objectifs bien différents. La mienne était composée de chasseurs pour l'essentiel, de traqueurs et de redoutables combattants dont les missions étaient bien souvent hautement entourées de brume. Le roi m'avait convaincu de m'engager pour mes talents de chasse et au combat, et ce fut pour moi une expérience que je n'oublierai jamais, pour des raisons aussi exaltantes que sombres. Nous formions, malgré notre identité secrète, car les membres de la Compagnie des Ombres était justement des "ombres", une véritable équipe, solide, efficace, solidaire. Cette vie commune qui fut un temps la mienne nous avait rapproché, et je fis par cette occasion la rencontre de mon meilleur ami : Calebras. Originaire de Lasgalen, il avait fait ses premiers pas dans la Compagnie en même temps que moi, et notre amitié avait très vite pris la forme d'un duo unit (au combat comme dans les liens). Pour les intimes, Galdhros devient Gald ; pour Calebras, c'était Caleb. Mais au sein de la Compagnie, nous n'étions ni Galdhros ni Calebras, encore moins Gald et Caleb. Une des règles d'or était qu'à notre entrée nous étions baptisé d'un surnom, un nom de code pour éviter de compromettre notre identité. Calebras prit le nom de Cendre. Quant-à moi, on me surnomma Braise à cause de mon regard qui a tendance à s'embraser lorsque je suis prêt à en découdre. Le chef de la Compagnie, le premier jour, avait dit : "Dans tes yeux je reconnais la même braise ardente qui se déchaîne dans le regard du Grand Oeil." Possible ... mais à cela je lui répondit : "Si dans mes yeux tu vois le regard embrasé du Grand Oeil, sache que cette braise ardente qui alimente le feu de mon âme depuis la nuit des temps, je la met au service d'une seule et même cause que j'ai toujours servis et servirai toujours : l'espoir." Je fus accepté et respecté en tant que tel par les membres de la Compagnie des Ombres, et chacun et chacune savait désormais ce que ça représentait de m'appeler ainsi. Servir le beau et puissant royaume elfe des terres du Nord me convenait agréablement, les missions s'enchaînaient et étaient couronnées de succès. Je faisais souvent équipe avec Cendre, Brume, Falaise et Oros, car il arriva souvent que la Compagnie dut se diviser pour la stratégie de groupe. Je commandai sans surprise cette unité, étant le plus expérimenté et doté d'un véritable don pour concevoir la tactique d'une opération. Je n'ai jamais été un grand adepte du pouvoir de diriger autrui, mais ce rôle s'inscrivait dans un esprit d'équipe où chacun respectait l'autre et connaissait la place qui était la sienne. En tout cas c'était la clique et notre unité faisait notre efficacité.  Nous fréquentions très peu les autres Compagnies, nous étions à part ; seule la Compagnie du Vent était en lien permanent avec nous. C'était la Compagnie des messagers, chargée d'assurer une bonne communication : leurs membres faisaient des allers-retours entre toutes les factions du royaume. Notre messager était Rapace, un des meilleurs coursier du Vent. Nous apprécions sa compagnie, et lui la notre. Quand le temps le permettait, qu'il avait quelque possibilité de souffler un peu, nous mangions ensemble autour d'un bon repas à nous conter des histoires. J'ai effectué de nombreuses missions au sein de la Compagnie des Ombres. Il y en a une qui fut particulièrement mémorable. Et dangereuse ... Le roi souhaitait qu'on intercepte un messager orque au bastion de Gundabad, porte de l'Angmar. Il était parait-il porteur d'informations essentielles sur la situation entre le Roi-Sorcier et le Mordor, et il fallait à tout prix savoir ce qu'il en était. Sécurité avant tout ! Je vous laisse imaginer et comprendre à quel point cette mission pouvait être périlleuse. Sur le papier, rien de bien dangereux semblait-il, mais il s'avéra qu'une fois débutée, la mission se révéla plus compliquée que prévue. Gundabad est un endroit où l'on ne plaisante pas et qui fait payer très cher ceux qui le défient ; et même si nous le savions, je dirai que ce jour-là, nous l'avons appris à nos dépens. Des orques bien plus costauds et plus aguerris peuplent ce lieu stratégique. Le messager que nous recherchions était de fait hautement protégé. Rien n'est impossible pour la Compagnie des Ombres me direz-vous, vous qui connaissez à présent son caractère d'élite. La mission fut un succès, les précieuses informations furent récupérées, mais nous perdîmes ce jour-là cinq de nos compagnons. Parmi eux, Calebras ...
Ce fut un coup de tonnerre pour notre bien-aimée Compagnie, car nous prenions conscience de notre impuissance et de notre échec collectif. Moi, j'avais perdu mon ami le plus cher. D'ailleurs, cet événement tragique marqua mon départ de la Compagnie, et par la même occasion, de Lasgalen.
Mes pas me menèrent dans d'autres contrées, la vie, dont l'immense valeur m'apparut véritablement le jour de la mort de Calebras, continuait pour moi.
La Terre du Milieu est devenue ma nouvelle maison. Elle n’a rien à envier au Beleriand avec ses paysages et ses couleurs absolument magnifiques. La seule chose qui manque, ce sont des cités du calibre de Gondolin. Cette gloire d’antan semble belle et bien révolue. Toutefois, il y a autre chose qui attire mon attention : les sommets d’Arda me fascinent et me font rêver chaque fois que je tourne mon regard vers l’un d’eux. Mon défi : les grimper l’un après l’autre pour admirer la Terre du Milieu dans son ensemble et trôner quelques instants au sommet du monde. Dompter les cimes (aicasse) ! Je gravis le Mont Dolmed, le Mont de Gram et d’autres. Mais si il y a bien un sommet que je rêvais de dompter, c’était le Caradhras ! Ce sommet mythique avait forgé sa réputation dans sa capacité à déchaîner les éléments. Cela le rendait difficile à gravir, on le disait invincible lorsqu’il est en colère. De plus, il trône avec force au-dessus de la Moria, symbolisant par là sa supériorité sur les nains, qui, eux, s’étaient retranchés sous les montagnes. Un elfe se tenant au-dessus du plus grand royaume des nains ! Imaginez le tableau ! Forcément, vu comme ça, certains n’apprécieraient pas ma vision des choses. Mais c’est comme cela que je la savoure, humble face à la force de la montagne et en même temps un peu provocateur envers nos éternels rivaux. Ah ces nains ! Je ne peux m’en empêcher, j’adore les piquer de temps en temps c’est plus fort que moi. J’en ai tout de même quelques amis ! Et oui, c’est important les amis, quels qu’ils soient, peu importe leur origine et la taille de leur barbe. Je pense qu’il faut marcher main dans la main entre représentants des peuples libres pour préserver et construire notre monde. L’amitié fait l’union et l’union fait la force.
Quand je parvins au sommet du plus grand sommet d’Arda, ma récompense fut plus grande que tout ce que j’avais pu imaginer. En plus de la satisfaction personnelle d’avoir vaincu cette montagne, un comité d’Aigles m’attendaient en haut. Quelle ne fut pas ma surprise de rencontrer Gwaihir, Meneldor, Landroval et d’autres, comme pour fêter mon arrivée. Ils avaient regardé attentivement mon ascension, et avaient été bluffés. Ma joie était immense. L’aigle est un animal qui m’inspire depuis toujours, incarnant les mêmes choses qu’un arc et sa flèche. J’avais été accueillis par les veilleurs du ciel, les guetteurs des Monts Brumeux, les Seigneurs du Caradhras. J’avais l’impression de devenir un membre de leur cercle, ils l’acceptèrent. Nous devînmes amis à partir de ce jour. Ils m’autorisèrent exceptionnellement à monter sur leur dos, chose rare. Je possède depuis que je suis enfant une vue perçante extrêmement développée, si bien que je leur fut utile à maintes reprises pour déceler des dangers surgis aux quatre coins de la Terre du Milieu. L’Isengard au Sud, Gundabad au Nord, le Dolmed à l’Ouest et l’Orodruin à l’Est ; tels étaient mes quatre points cardinaux comme repère ; chaque axe était surveillé. Mon exploit n’était pas resté dans l’ombre bien longtemps. Les elfes de la Lorién et même les nains de Khâzad-Dûm avaient eu vent de ma victoire en haut du Caradhras. Agacés ou émerveillés ? Je ne saurai que répondre pour les premiers, mais j’ai sans doute la réponse pour les seconds. J’en ris. Ils savaient que j’aidais les Aigles des Monts Brumeux à surveiller Arda. On me surnomma l’Oeil du Caradhras, le Guetteur des Cimes. Quel honneur ! Pour tout vous dire, le fait qu'on associe mon nom au Caradhras m'honore de fierté.
Aujourd’hui, l’Oeil du Caradhras n’est pas à la retraite, mais j’ai choisis de protéger la Terre du Milieu autrement ; disons sur le terrain, au coeur de la bataille et de l’action. Je suis un elfe au tempérament relationnel. Je suis très attaché à l’esprit d’équipe que mon père me transmis il y a longtemps. « Privilégies toujours la compagnie des autres et la franche camaraderie lorsque tu le peux, à l’égoïsme et la voie solitaire. Les liens que tu bâtiras avec ceux qui seront à tes côtés seront plus forts que tout ce que le Monde peut t’offrir… ». J’espère ne pas être le seul à partager ce sentiment. Rien ne remplace une forte relation d’amitié puissamment tissée. Je me suis fait de nombreux amis depuis que j’ai rejoins les Aigles de Manwë, une confrérie regroupant de nombreux personnages qui partagent des valeurs communes et des nids douillets. Notamment Derfimli, un nain dont la gentillesse et la camaraderie n’ont que peu d’égal en ce monde ; Aubelline : petite hobbite au charme et à l’hospitalité incontestée : un jour j’ai entendu cette phrase : « Les Hobbits sont vraiment de surprenantes créatures. » et ce n’est pas moi qui vais dire le contraire ; j’y ai aussi retrouvée Magdariel, ma mère. D’heureuses retrouvailles. Et que dire de ce bon vieux Eadenric, homme du Rohan ; j’ai passé de bons moment aux côtés de ce ménéstrel à la fois amusant et mystérieux. Sacré bonhomme croyez moi ! Mais un bonhomme que je compte parmi mes tous meilleurs amis. D’autres confréries existent, et j’ai aussi beaucoup d’amis parmi elles …
Dans cette confrérie, les bons moments animent quotidiennement notre vie, qu’elle soit solitaire ou communautaire. Autour d’un bon verre de cidre ou d’une chope d’hydromel (boissons exquises que je recommande au passage), nous nous retrouvons dans les tavernes d’Eriador pour passer des moments de joie, de musique ; j’aime beaucoup écouter le son de la harpe et de la flûte ; et d’amitié, quand nous ne guerroyons pas ensemble. Me battre pour la liberté des peuples libres est un serment que je me suis fais à moi-même en arrivant en Terre du Milieu, et c’est ici que je me sens le plus en mesure de le tenir et de le respecter. Avec mon arc et mes flèches j’atteins l’horizon et je couvre mes alliés, avec mon âme et mes valeurs j’avance sous la bienveillance des Aigles et la volonté des étoiles. Les Valars eux-mêmes savent de quoi est fait un guerrier de ma trempe. Un guerrier qui n’a pas peur d’affronter les maléfices d’Orthanc, un guerrier qui ne laisse pas un ami derrière lui et qui ne recule pas devant la Montagne du Destin.
Je traîne souvent dans les auberges et les tavernes d’Eriador, n’hésitez pas à pousser la porte si vous souhaitez me rencontrer ou discuter. Il paraît qu'on me distingue à mes tenues élégantes et colorées ... en toute modestie vous vous en doutez bien. En tout cas je suis un elfe qui aime la sape et avoir la classe n'est pas une option chez moi ! Bref, pour en revenir aux tavernes :  en général, je paye la tournée. Alors suivez votre intuition et vous ne repartirez pas la gorge sèche. Laissez juste un pourboire à l’aubergiste pour le ménage. Héhé ! J’aime ces ambiances chaleureuse et bon enfant qu’offrent ces endroits plein de vie. On y fait des rencontres, et ça, c’est le plus important. Buveur ou pas, l’essentiel n’est pas de tracer sa route en solitaire, mais de donner un peu de son temps pour sa joie personnelle et celle des autres. Les tavernes sont idéales pour ça. C’est ça la camaraderie.
Je tiendrai bien une taverne à l’avenir. L’ambiance est unique qu’on ne la trouve nulle part ailleurs. Je l’appellerai : la Taverne … non, je ne dévoilerai pas son nom ici. Suis-je en train de rêver ? Possible. Cependant, il arrive parfois que les rêves se réalisent. Ils gardent ce côté magique en continuant de relier mystérieusement l’imagination à la réalité …
Que de choses et d’aventures vécues de Gondolin à aujourd’hui, en cette période historique du IIIème Âge. C’est aux peuples libres de s’unir pour défendre leurs terres et leur liberté.


J’habite 6, route grondante à Thurinsgraf aux résidences du Palais de Thorin, ma porte est toujours ouverte, vous êtes les bienvenu(e)s. Je vous ferais volontiers visiter ma maison, un hôte se doit d’accueillir ses visiteurs et de recevoir ses amis, si toutefois le devoir ne m’appelle pas. Je vous servirai ce que vous voulez, j’ai toutes les boissons.
C'est là que je m'adonne à l'étude des livres et la retranscription manuscrite, avec mes étagères de bibliothèque, ma plume et mon bureau. Sous la cire fondante de ma chandelle, je pense et réfléchit toujours plus à comment faire de la Terre du Milieu un endroit encore plus beau.


En espérant que ce récit vous aura fait voyager quelque peu avec moi à travers mon histoire, des terres de l’Ouest aux cimes (aicasse comme on dit chez nous) de la Terre du Milieu, je vous souhaite force et courage, à vous, représentants des peuples libres ayant choisi de servir la lumière.
Pour finir cette biographie qui est la mienne, je dirai qu'à travers l'expérience de mon parcours, j'ai compris que la vie est apprentissage qui ne finit jamais ... Ne l'oubliez pas !


Pour Gondolin, pour le Beleriand, pour la Terre du Milieu, pour l’Ouest, je dédicace cette biographie à tous mes amis en ce monde.
Une pensée à tous ceux qui sont partis trop tôt, pour ceux qui ont été fauchés par le destin et dont le souvenir restera à jamais gravé dans les mémoires.
Histoire de Galdhros Domptecime, l’elfe aux cheveux d’or.
Je suis l’Oeil du Caradhras, ami des Aigles et gardien de la Terre du Milieu.


Gald


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Message par Eaden Ven 29 Sep - 11:00

Très belle histoire !!!!! J'ai adoré la lire Smile
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Message par Derfimli Ven 29 Sep - 20:49

Jolie plume l'ami !
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